Pour des gestes

Vous ressentez de l’angoisse face aux sécheresses récurrentes dans certains coins du globe ? L’idée que la planète se réchauffe un peu plus chaque année provoque en vous de la colère, une profonde tristesse ou trouble votre sommeil ? Impuissant devant l’inaction des gouvernements et des grandes entreprises par rapport aux changements climatiques ? Vous souffrez peut-être d’écoanxiété. La psychologue et enseignante de pleine conscience Dre KARINE ST-JEAN propose, dans l’ouvrage Apprivoiser l’écoanxiété, des moyens pour faire face à nos « écoémotions ». Elle amène les lecteurs à les mettre à profit à la fois pour prendre soin de la planète, des autres et de soi. Grâce à des mises en contexte, la psychologue aborde la fatigue de compassion, la notion de résilience ou encore le bienfait des relations sociales sur notre santé. Chacun des chapitres propose des pauses réflexives ainsi que des exercices qui permettent de prendre pleinement conscience de ce que l’on ressent et d’être en mesure de mieux canaliser notre écoanxiété.

En bordure de trottoir, dans les plates-bandes ou encore dans un vase, les fleurs sont présentes un peu partout durant la belle saison pour notre plus grand bonheur ! Et si nous pouvions les retrouver jusque dans nos assiettes ? C’est ce que propose l’horticultrice, herboriste et conférencière MÉLINDA WILSON dans son livre Fleurs comestibles du jardin à la table, publié chez Fides. Par ordre alphabétique, l’ouvrage présente près d’une soixantaine de fleurs et presque autant de recettes pour les cuisiner. Pour chaque fleur, l’ouvrage propose un descriptif et une fiche complète comprenant des informations sur la zone de rusticité, la période de floraison, la hauteur, ou encore le niveau d’exposition à la lumière. L’autrice nous énumère également les différentes utilisations possibles ainsi que les méthodes de séchage. Des fleurs de courgette farcies à la mousse de saumon, en passant par la semoule aux fleurs d’onagres ou encore par le poulet aux myosotis, Mélinda Wilson nous propose un menu alléchant pour les yeux et la panse !

Fille d’une pionnière dans le domaine de l’autosuffisance alimentaire et du non-travail du sol, MARIE THÉVARD donne accès, dans son livre Le jardin vivrier, aux techniques d’agriculture développées par sa mère au fil des 30 dernières années dans un climat boréal. Le jardin vivrier se situe à mi-chemin entre le jardin de loisir et le jardin cultivé pour la vente et peut potentiellement assurer une autosuffisance à l’année. Le non-travail du sol, qui rend la tâche moins exigeante, est une technique économique qui permet d’augmenter la productivité. Le livre est divisé en 12 chapitres associés aux 12 mois de l’année. De la préparation des semis à la transplantation, des méthodes de fertilisation aux différentes récoltes et au battage des grains, les étapes sont clairement détaillées et accompagnées d’illustrations et de tableaux qui expliquent bien la marche à suivre pour reproduire ce type de jardin. En complément, on retrouve un chapitre sur l’élevage des volailles.

Quiconque s’est déjà adonné au jardinage sait que si on ne fait pas attention, on revient de la pépinière avec bien des emballages qui risquent malheureusement de finir aux poubelles. SHAWNA CORONADO propose dans son récent ouvrage Jardin zéro déchet des dizaines d’astuces pour pallier cette situation et ainsi réduire son empreinte écologique. En parcourant ce livre pratique, vous apprendrez à faire votre propre terreau ou encore différentes façons de pailler le sol. L’autrice présente également des trucs pour récolter les graines de ce que vous avez fait pousser afin de les conserver pour la saison suivante. Récupérer l’eau de pluie, fabriquer un système de goutte-à-goutte maison, préparer un insecticide à base de savon ou encore alléger le poids de vos grands bacs à fleurs n’aura jamais été aussi simple. Vous verrez, vous en viendrez même à développer votre côté créatif. Et comme le dit si bien l’adage, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme !

Produits suremballés, dérivés de pétrole, microbilles de plastique : l’armoire à cosmétiques contient souvent bien des polluants. Dans le but de minimiser notre impact environnemental, pourquoi ne pas fabriquer nos propres cosmétiques solides ? C’est ce que fait depuis une trentaine d’années SYLVIE FORTIN. Dans un guide pratique intitulé Cosmétiques solides non toxiques, l’autrice partage 50 recettes de produits de soins pour le visage et le corps contenant peu d’ingrédients. Dentifrices, shampoings, masques : les lecteurs y trouveront notamment une vingtaine de recettes qui se réalisent en un clin d’œil ! L’indication en pourcentage pour les proportions de chaque ingrédient permet d’adapter les quantités selon ses besoins. On retrouve à la fin du livre une liste de quelques fournisseurs locaux où se procurer le nécessaire. À vos spatules et à vos bols !

L’ouvrage Pour en finir avec le gaspillage alimentaire d’ESTELLE RICHARD nous apprend qu’au Canada seulement, « une récente étude évalue que 58 % de la nourriture produite au pays est gaspillée. Selon cette même étude, les consommateurs seraient responsables d’environ 14 % du gaspillage alimentaire ». Pour l’autrice engagée sur les questions de lutte à la pauvreté et de sécurité alimentaire au sein d’organismes communautaires, cette situation est due au fait que nous sommes passés d’un statut de « mangeur » à la position de « consommateur ». Ce changement fait en sorte que, trop souvent, jeter des aliments peut paraître comme un geste sans gravité. Divisé en deux parties, le livre nous permet d’abord de comprendre les causes et les enjeux du gaspillage alimentaire et nous oriente ensuite vers des solutions pratiques afin de changer nos habitudes. Prévoir nos achats, vérifier régulièrement le contenu du réfrigérateur, du congélateur, du garde-manger, et conserver de manière adéquate les différents aliments sont autant de gestes simples que nous pouvons tous poser pour réduire de façon significative le gaspillage alimentaire.

Le Québec regorge de paysages tous plus beaux les uns que les autres. Pour en profiter pleinement, pourquoi ne pas les parcourir à vélo ? Randonnées à vélo au Québec, publié par GUIDES DE VOYAGE ULYSSE, propose 50 itinéraires qui feront rêver tous les passionnés de ce mode de transport. Que ce soit l’exploration cyclotouristique de l’Abitibi-Témiscamingue, la découverte des monts Chic-Chocs en vélo gravier ou encore une incursion dans le Centre-du-Québec par le Parc linéaire des Bois-Francs, l’ouvrage, grâce à des pictogrammes, donne des indications sur le niveau de difficulté physique de chaque parcours proposé. Pour aider à la planification des sorties, le kilométrage à parcourir est clairement indiqué, ainsi que le type de vélo idéal pour apprécier pleinement l’expérience. Les auteurs ont également eu la bonne idée de suggérer aux adeptes du vélo des « inoubliables » dont il serait dommage de ne pas profiter et des trucs et conseils adaptés pour chaque circuit. Avec ses magnifiques photos, ce guide pratique leur permettra assurément de rêver à leurs prochains trajets sur deux roues.

L’heure de l’apéro, quelle belle occasion de découvrir des alcools locaux ! Le duo 1 ou 2 cocktails, composé de MAX COUBÈS et ROSE SIMARD, propose, avec L’Apéro au Québec, 55 recettes de cocktails à base d’alcools québécois. Accompagnées des superbes photos de NESRINE BIKCI, les recettes sont classées par saison et mettent en valeur un ou deux produits. La simplicité des recettes nous permet d’utiliser des ingrédients que l’on retrouve dans notre garde-manger ou à l’épicerie du coin. L’utilisation du nom générique de chaque alcool permet aussi d’utiliser les gins, vermouths et vodkas que vous avez déjà dans vos placards. Pour compléter l’ouvrage, les auteurs proposent 14 portraits de distillateurs, brasseurs et producteurs qui travaillent à mettre en valeur les ingrédients d’ici.

Après avoir tenu durant 14 ans le restaurant SU à Verdun, la cheffe d’origine turque FISUN ERCAN a ressenti le besoin de se rapprocher des aliments frais qu’elle a toujours aimé cuisiner. Démarrait donc en 2020 Bika Farm, une table champêtre située à Saint-Blaise- sur-Richelieu, en Montérégie. Bika signifie en turc ancien « la terre, les espaces, les pays », mais également « rendre beau », en japonais. Avec son plus récent livre, Racines, la cheffe raconte, au fil des saisons et de ses souvenirs de jeunesse, bercés par l’odeur de la floraison des amandiers, la collaboration entre voisines pour la préparation des conserves de tomates ou encore le plaisir de l’arrivée à maturité des olives, des mandarines et des grenades. Entre inspirations turques et produits locaux, Fisun Ercan nous propose des recettes simples mettant en valeur les ingrédients d’ici disponibles selon les saisons. Racines est un ouvrage qu’on aimera consulter pour mijoter de bons petits plats, mais qu’on aimera aussi feuilleter pour réfléchir à notre mode de vie.

Un album pour les petits apprentis jardiniers, c’est ce que nous proposent les Éditions de l’Isatis avec Mon beau potager, écrit tout en rimes et en poésie par ANNE-MARIE FORTIN et superbement illustré par JULIEN CASTANIÉ. Si durant les mois de juillet et d’août c’est l’abondance des récoltes au jardin, c’est parce qu’en janvier on a commencé à y rêver, qu’en février on a dessiné sur des feuilles quadrillées un rang de laitues et qu’en mars on a fait pousser des semis dans des coquilles d’œufs. Les petites graines de tomates deviendront de grands plants et on pourra croquer les premiers radis en juin. Après la belle saison viendront le temps des plus grosses citrouilles et la préparation des conserves pour se régaler et partager. L’album plaira aux enfants âgés de 4 à 8 ans. Une fiche pédagogique proposant différentes activités à réaliser en classe est offerte sur le site web de la maison d’édition.

Bouteilles, sacs, pailles, jouets : le plastique est partout dans nos vies. Écrit par ANDRÉE POULIN et illustré par JEAN MORIN, Pollution plastique, publié aux Éditions de l’Isatis, est un documentaire complet sur cette matière qui envahit aujourd’hui notre planète. Destiné à un public âgé de 10 à 15 ans, l’ouvrage aborde les différentes étapes de la fabrication ainsi que les deux grandes familles de plastique. Bien que ce matériau possède de nombreux avantages, la pollution qu’il occasionne constitue une menace pour notre santé et celle de la planète. Comme il est inscrit en quatrième de couverture, « pour combattre la pollution plastique, il faut la comprendre » et c’est exactement ce que permet ce volume de la collection « Point doc ». Ce livre jeunesse pratique donne plein de trucs et astuces pour réduire la pollution plastique à la maison, à l’école, à l’épicerie ou même au restaurant. L’ouvrage se termine par un lexique et des références bibliographiques utiles pour continuer à s’éduquer sur le sujet.