Des merveilles à pleines pages

Par exemple, dans la trilogie Les Pierres et les Roses, d’Élisabeth Vonarburg, nous suivons deux chevaliers bretons, Cédric et son frère Briann, sur la route des ­croisades. Le récit se déroule toutefois dans une Europe alternative où Jésus possède une soeur jumelle, nommée Sophia, et où la magie existe. Cependant, ce ne sont pas toutes les religions qui acceptent la magie ni la divinité de Sophia et les frères se retrouveront souvent pris entre deux camps. Cédric, jeune homme bon et doux, se lance dans une quête pour ramener son grand frère au bercail, mais Briann, tourmenté par les horreurs des guerres auxquelles il a participé, cherche plutôt à mettre son épée au service du plus grand bien. Malchanceux, Briann finit plutôt par être entraîné dans les intrigues des nobles seigneurs. Heureusement qu’il peut compter sur de nombreux alliés, notamment la guérisseuse Rebecca et l’énigmatique Guilhem. Une œuvre monumentale qui deviendra sans doute un classique. Pour le lecteur qui voudra prolonger le plaisir, la trilogie constitue l’antépisode de la pentalogie de fantasy Reine de Mémoire qui se déroule quelques siècles plus tard.

Par exemple, dans la trilogie Les Pierres et les Roses, d’Élisabeth Vonarburg, nous suivons deux chevaliers bretons, Cédric et son frère Briann, sur la route des ­croisades. Le récit se déroule toutefois dans une Europe alternative où Jésus possède une soeur jumelle, nommée Sophia, et où la magie existe. Cependant, ce ne sont pas toutes les religions qui acceptent la magie ni la divinité de Sophia et les frères se retrouveront souvent pris entre deux camps. Cédric, jeune homme bon et doux, se lance dans une quête pour ramener son grand frère au bercail, mais Briann, tourmenté par les horreurs des guerres auxquelles il a participé, cherche plutôt à mettre son épée au service du plus grand bien. Malchanceux, Briann finit plutôt par être entraîné dans les intrigues des nobles seigneurs. Heureusement qu’il peut compter sur de nombreux alliés, notamment la guérisseuse Rebecca et l’énigmatique Guilhem. Une œuvre monumentale qui deviendra sans doute un classique. Pour le lecteur qui voudra prolonger le plaisir, la trilogie constitue l’antépisode de la pentalogie de fantasy Reine de Mémoire qui se déroule quelques siècles plus tard.

Par exemple, dans la trilogie Les Pierres et les Roses, d’Élisabeth Vonarburg, nous suivons deux chevaliers bretons, Cédric et son frère Briann, sur la route des ­croisades. Le récit se déroule toutefois dans une Europe alternative où Jésus possède une soeur jumelle, nommée Sophia, et où la magie existe. Cependant, ce ne sont pas toutes les religions qui acceptent la magie ni la divinité de Sophia et les frères se retrouveront souvent pris entre deux camps. Cédric, jeune homme bon et doux, se lance dans une quête pour ramener son grand frère au bercail, mais Briann, tourmenté par les horreurs des guerres auxquelles il a participé, cherche plutôt à mettre son épée au service du plus grand bien. Malchanceux, Briann finit plutôt par être entraîné dans les intrigues des nobles seigneurs. Heureusement qu’il peut compter sur de nombreux alliés, notamment la guérisseuse Rebecca et l’énigmatique Guilhem. Une œuvre monumentale qui deviendra sans doute un classique. Pour le lecteur qui voudra prolonger le plaisir, la trilogie constitue l’antépisode de la pentalogie de fantasy Reine de Mémoire qui se déroule quelques siècles plus tard.

Un des classiques de la fantasy est certainement l’histoire de la jeune femme de notre monde qui se découvre princesse d’un royaume merveilleux. C’est exactement ce qui arrive à Christine, l’héroïne de la série Chrysanthe d’Yves Meynard dont le deuxième tome vient de paraître. Cependant, Christine semble avoir été profondément traumatisée dans son enfance par un père violent et abusif, du moins, c’est ce qu’on tente de lui faire croire. C’est pourquoi, lorsque le charmant ­chevalier Quentin vient lui annoncer qu’il veut la ­ramener dans le monde magique de Chrysanthe auprès de son père, le roi, ­Christine n’a pas envie de le suivre. Elle finit tout de même par accepter, au plus grand ­plaisir du lecteur, car le voyage vers Chrysanthe donne lieu à des descriptions d’actes magiques absolument époustouflantes ! Le second tome de la série raconte la vie de Christine à Chrysanthe, un monde où ­certains héros sont nés des pages d’un livre. Toutefois, le retour de la princesse semble coïncider avec un déséquilibre des forces magiques. Le troisième tome (à paraître) donnera le fin mot de l’histoire.

Un des classiques de la fantasy est certainement l’histoire de la jeune femme de notre monde qui se découvre princesse d’un royaume merveilleux. C’est exactement ce qui arrive à Christine, l’héroïne de la série Chrysanthe d’Yves Meynard dont le deuxième tome vient de paraître. Cependant, Christine semble avoir été profondément traumatisée dans son enfance par un père violent et abusif, du moins, c’est ce qu’on tente de lui faire croire. C’est pourquoi, lorsque le charmant ­chevalier Quentin vient lui annoncer qu’il veut la ­ramener dans le monde magique de Chrysanthe auprès de son père, le roi, ­Christine n’a pas envie de le suivre. Elle finit tout de même par accepter, au plus grand ­plaisir du lecteur, car le voyage vers Chrysanthe donne lieu à des descriptions d’actes magiques absolument époustouflantes ! Le second tome de la série raconte la vie de Christine à Chrysanthe, un monde où ­certains héros sont nés des pages d’un livre. Toutefois, le retour de la princesse semble coïncider avec un déséquilibre des forces magiques. Le troisième tome (à paraître) donnera le fin mot de l’histoire.

Deirdra, la Tueuse de dragons d’Héloïse Côté, reprend du service dans Les monstres intérieurs, un autre roman de la fantasy médiévale (qui peut se lire indépendamment du premier). Les dragons ont ­disparu et l’ex-tueuse de dragons a essayé de se caser, mais sans succès : Thad, qui lui semblait ­pourtant d’une perfection presque insupportable, se révèle finalement volage. Le cœur déjà blessé et fragile, Deirdra se retrouve entraînée dans une ­mission diplomatique, un contre-emploi pour cette femme qui préfère se battre et se saouler. En effet, elle a été appelée à l’aide par le souverain du royaume du Meridion, qui croit que les dragons ont quitté le Nord pour se réfugier sur son territoire. Qui de mieux pour mener l’enquête que la plus célèbre tueuse de dragons ? Cependant, la bête sauvage qui sommeille en Deirdra menace bientôt d’échapper à son contrôle. Littéralement.

Vous avez un penchant pour la fantasy emballée dans les fourrures et saupoudrée de batailles, de marivaudages et de trahisons ? Le royaume de l’hiver. Maleficus, tome 1 de Cynthia Carbonneau est le roman tout indiqué. Cette série pour jeunes adultes met en scène un continent nordique divisé en trois royaumes : l’Hiver, les Neiges et le Blanc. Toujours en état de guerre larvée, ces royaumes se livrent à des raids meurtriers sur les territoires des uns et des autres. Cependant, le Prince Kiavel de l’Hiver croit avoir trouvé une astuce pour s’emparer de la totalité du pouvoir. Il veut demander à la Sorcière de maudire toutes les lignées royales, en comptant sur son statut secret de fils illégitime pour échapper à la malédiction. Le plan est astucieux, mais la présence de la servante Lena au sein de l’expédition pourrait bien le faire dérailler. Qui a dit que la fantasy ne devait concerner que les ­personnages haut placés ?

L’auteur canadien anglais Guy Gavriel Kay, magnifiquement traduit par Élisabeth Vonarburg, réinvente depuis des années les recoins de l’Histoire, en les dotant d’un côté fabuleux qui ravit ses lecteurs. Son dernier opus, Enfants de la Terre et du Ciel, met en scène Léonora Valéri, une jeune femme de la noblesse qui se convertit à l’espionnage pour échapper au couvent, et Péro Villani, un jeune peintre de Séressa invité à réaliser le portrait du calife ­d’Asharias. D’abord flatté par la ­commande et alléché par la perspective du voyage vers la ville lointaine, Péro se rend bientôt compte que sa mission est un piège. En effet, les dirigeants de Séressa espèrent qu’il assassinera le calife. Et ­Léonora l’observe.

Avec ses grands espaces et ses personnages légendaires, le western est déjà un genre de la démesure, mais Patrice Cazeault a entrepris de le pousser encore plus loin en y ajoutant vampires, sorcières et autres enchantements. Dans Coyote, premier tome de la série Un western fantasy, nous suivons la quête de Renard, le cowboy solitaire, qui tente de récupérer la peau du Loup Blanc. Il entraînera dans sa quête l’Amérindienne Qqova aux étranges pouvoirs, ce qui attirera sur elle l’attention de trois sorcières. Entre les cavalcades et les fusillades, impossible de s’ennuyer !

Les lecteurs intéressés par la perspective du dieu Anubis sur les luttes divines entourant les débuts du christianisme seront ravis par Hiéroglyphes, de Talhi Briones. Cette réinvention de l’Égypte des pharaons met en scène une galerie de personnages particulièrement diversifiée (tant sur le plan de la race et du genre que de l’orientation sexuelle). On suit avec plaisir les déboires de la bouillante Soromé, soeur cadette du ­pharaon, alors qu’elle tente de secouer les convenances et d’obtenir un peu de liberté, sans se douter que des dieux se mêlent ­constamment de son destin. Un roman frais, léger, qui donnera aux lecteurs le goût d’en apprendre davantage sur la mythologie et l’Égypte ancienne.

La fantasy n’a pas à se cantonner dans un cadre historique. Lorsqu’elle s’ancre dans notre monde, elle prend le nom de fantasy urbaine et concerne souvent, comme avec les Harry Potter de J. K. Rowling, un univers magique dissimulé aux yeux des simples humains. La série Enchantement, d’Evelyne Contant, représente bien ce genre. Une rivalité sournoise entre des magiciens noirs – qui partagent des traits avec les vampires – et des magiciens blancs s’apprête à culminer en une guerre ouverte. Dans le quatrième tome de la série, paru récemment, Silas, fils du puissant Thanatos et mage noir malgré lui, doit se choisir une mortelle comme proie. Lorsqu’il tombe sous le charme d’Henriette, chasseresse d’hommes à ses heures, il découvre de nouvelles raisons de s’opposer à son père. À présenter aux jeunes lecteurs qui aiment les romances un peu troubles.

La comparaison entre l’univers de Harry Potter et celui de la série Les Privilégiés de Rachel Prévost et Alexandre Lavoie est encore plus aisée à faire. La Fraternité Olmega de Yale regroupe (au sein de l’université réelle que nous connaissons) Azaléa, Liam et leurs amis, des Privilégiés (c’est-à-dire des jeunes gens dotés de dons particuliers qui leur ont été légués). Dans le second tome de la série, les membres de la Fraternité Olmega sont lancés dans une course contre la montre afin de retrouver la Fontaine ­Originelle, source de Privilèges, avant que leurs rivaux, les Rebelles, n’y ­parviennent et s’en servent pour semer le chaos.

Sigouin, une sympathique fripouille, cherche à s’éloigner de sa propre routine d’arnaqueur lorsqu’il se lance dans le trafic de reliques. Importer un squelette de saint couvert de bijoux, ce n’est déjà pas simple, mais si ledit squelette prend subitement vie et s’échappe dans les rues de Montréal, ça se complique ! Voilà la prémisse du livre Le Saint Patron des plans foireux d’Éric Gauthier. Bientôt, une historienne au passé trouble, des extrémistes religieux et la mafia se retrouvent aux trousses du squelette animé et du pauvre Sigouin. Portée par la plume imagée d’Éric Gauthier, cette histoire de plans foireux est menée d’une main experte et ravira tous les amateurs de fantastique franc et d’imagination débridée.

Parlant d’imagination débridée, il serait gênant de ne pas mentionner dans cet article l’excellent recueil de nouvelles Nés comme ça de Dave Côté. La nouvelle est un type de texte trop souvent boudé, alors que sa brièveté s’accorde très bien à nos vies trépidantes et séduit les lecteurs plus ­réticents. L’ouvrage dont il est question ici regroupe une douzaine de textes et autant d’univers, tous plus étranges les uns que les autres. Pensons par exemple à la ­nouvelle « Monsieur Gâteau » qui raconte les aventures d’un homme fait de pâte à gâteau et de ses tentatives pour s’intégrer dans le monde, malgré les gourmandises qu’il ­provoque. Ou encore à « Des olives pour Mélanie » qui nous apprend que notre monde est le seul à contenir des olives, ce qui fait l’envie de nombreux voyageurs prêts à traverser des univers parallèles pour venir en dérober, et ce, au risque de faire imploser la réalité. Ce recueil est à mettre dans les mains des lecteurs qui croient avoir tout vu.

Saint-Jambe, d’Alice Guéricolas-
Gagné, est difficile à présenter, car cet ovni ­littéraire, gagnant du prix Robert-Cliche, défie la forme traditionnelle du roman. Il s’agit d’une (fausse) enquête ethnologique, menée au sein de la République de Saint-
Jambe-les-Bains qui s’est érigée, quelque part dans notre futur, sur la Basse-Ville engloutie. Dans cet ouvrage, une jeune ethnologue (ou peut-être plusieurs, puisqu’on ne nous les présente jamais) tente de cataloguer les mythes et de retracer les événements qui ont mené à la création de cette petite utopie où, en pleine tempête de neige, on peut plonger en kite-surf depuis le sommet d’une église. Ce livre est porté par une plume magnifique qui séduira même les lecteurs réticents aux genres de l’imaginaire.

Dans la Chambre verte de Martine -Desjardins, la narration est assurée par la demeure de la famille Delorme. Celle-ci nous raconte, avec un humour mordant, les radineries innombrables auxquelles se livrent ses habitants afin d’entasser toujours plus d’argent dans la chambre forte de la cave. Cependant, de simple spectatrice neutre, la maison se fait bientôt curieuse, puis agissante, lorsque la jolie Penny ­Sterling traverse son seuil. La fortune des Delorme, qui n’a qu’un seul héritier, serait-elle (enfin) en danger ? Un récit à l’écriture ciselée, qui plaira particulièrement aux lecteurs adultes.

L’humour est également présent dans Cette Maison, de David Mitchell, mais celui-ci se teinte d’inquiétude et de malaise au fil des pages. Les jumeaux Norah et Jonah vivent seuls dans leur grande demeure où ils invitent, tous les neuf ans, des inconnus à les rejoindre. Toutefois, personne n’en ressort. Le lecteur, complice involontaire des sorts funestes réservés aux visiteurs, comprendra, cinq fois pluttôt qu’une, pourquoi. Heureusement, ceux-ci étant plutôt antipathiques, il est aisé de se réjouir de leurs malheurs. Une bonne introduction à l’œuvre de cet auteur.