Bien que l’apprentissage de la lecture se fasse dès la petite enfance, c’est véritablement à partir de l’entrée à l’école que le processus est encadré et qu’une véritable méthode est mise en place afin d’accompagner les enfants dans la littératie. Au-delà des défis inhérents à la reconnaissance des lettres, des syllabes, des mots et des phrases, certains enfants ont des défis supplémentaires liés au langage, à un handicap visuel ou intellectuel. Heureusement, de plus en plus de maisons d’édition jeunesse adaptent leurs livres pour les rendre accessibles à tous les publics : que ce soit des enfants dyslexiques ou dysorthographiques, vivant avec un trouble du déficit de l’attention (TDA), ou d’autres qui vivent avec un handicap rendant difficile la lecture d’un livre imprimé.
De la possibilité de moduler la taille de la police de caractères à l’accès à une synthèse vocale en passant par la modification de l’espacement des lettres et des paragraphes, de nombreuses options permettent de faciliter la lecture.
L’un des principaux enjeux en littérature jeunesse est sans contredit la présence d’illustrations qui jouent un rôle majeur dans le processus de conversion. Dans les albums, les romans ou les bandes dessinées, ces illustrations sont plus qu’un simple support visuel, elles font partie intégrante de l’histoire. Grâce à la synthèse vocale, il est possible d’ajouter des descriptions très précises à propos des illustrations, jusqu’aux plus petits détails, ce qui permet aux enfants – et aux grands enfants – rencontrant quelconque dysfonction, de profiter des mêmes histoires que les autres. Après tout, la littérature jeunesse, c’est pour tout le monde !