Collections | Volume 10 | numéro 3

Littérature

La nuit, tous les chats sont gris

Josianne Létourneau

Si la superstition prétend que les chats noirs portent malheur, la couleur sied cependant aux romans qui nous captivent sans trop d’efforts. Pourtant, contrairement à la teinte ténébreuse qui n’offre pas la moindre nuance, le roman policier comporte différents genres susceptibles de satisfaire les goûts et les besoins exigeants des lecteurs et lectrices. Mais comment différencier le roman policier classique du thriller, du récit policier, ou encore, du roman noir ? Tentons ici de poser les caractéristiques qui les distinguent afin de ne plus jamais les confondre et d’enfin savoir de quel côté le cœur balance.

Dans le roman policier, tout comme dans le thriller, des forces opposées se trouvent en confrontation. Ce qui, par contre, distingue le thriller est son incontournable notion de course contre la montre durant laquelle les représentants de l’ordre doivent empêcher d’autres drames de se produire. De son côté, le polar – ou roman policier – relate les différentes stratégies servant à démasquer le coupable d’un crime antérieur ou se déroulant au tout début du livre.

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Le roman noir, pour sa part, a pour distinction particulière de relater des événements à caractère sociaux affectant de façon négative ses personnages. Il est, de plus, chargé d’une atmosphère sombre provoquée par la corruption, la violence généralisée et les crises politiques et sociales du monde dans lequel il se déroule.

Enfin, le récit policier, comme son nom l’indique, s’inspire d’une histoire vraie. Un genre, d’ailleurs, actuellement populaire sous la forme de ce que l’on appelle le true crime, qui s’attarde particulièrement aux affaires n’ayant toujours pas connu de résolution.

Maintenant que les distinctions sont bien faites entre ces genres uniques, Collections vous propose un éventail de parutions récentes faisant partie de ces différentes catégories et, en prime, quelques romans graphiques dignes de mention ainsi qu’une section spéciale dédiée à des titres récents publiés aux éditions Alire. En somme, des suggestions de polars québécois dans ses nombreuses – et tortueuses – ramifications !

Suggestions de livres

Polynie

MÉLANIE VINCELETTE

Deuxième roman de MÉLANIE VINCELETTE ayant pour écrin le nord du Québec, Polynie nous fait pénétrer dans la réalité glaciale et peu hospitalière des travailleurs ordinaires de cette région. Un qualificatif qui sied à Ambroise, cuisinier désespérément romantique se désolant du manque de raffinement des papilles à qui il destine ses créations. Mais ce quotidien aux fourneaux est soudain bouleversé par l’annonce de la mort brutale de son frère Rosaire, l’un des nombreux soupirants de Lumi, effeuilleuse étoile du bar Le Cercle polaire et, accessoirement, la dernière personne à l’avoir côtoyé. Dans un décor incomparable où chaque déplacement comporte son lot possible de surprises, le réservé Ambroise se lance dans une enquête pour révéler les événements ayant entraîné la mort de son frère adoré. Une quête éprouvante, à l’image de la cruauté des éléments que seule sait surpasser celle de la nature humaine.

Bibliothèque québécoise 11,95 $

Le carnet Moldov

OLIVIER DESCAMPS

Antoine Guerrier est détective privé, un métier pour lequel il ne croit pas avoir le physique de l’emploi. Mais le roman Le carnet Moldov, dans sa sympathique mise en abyme concoctée par l’auteur OLIVIER DESCAMPS, raconte, évidemment, bien plus que les insécurités banales d’un limier marginal, chauve et complexé. Lancé par une admiratrice désespérée de l’auteur Jason Moldov sur les circonstances mystérieuses entourant le supposé suicide de ce dernier, Antoine, plutôt habitué aux filatures d’époux infidèles, croisera, au cours de son enquête, le chemin d’une femme étonnante qui veut faire de lui son garde du corps. Séduit par les manières de sa cliente, le détective Guerrier fera de son carnet Moldov, qui donne le titre à ce roman, une double quête pleine de surprises dominée par la personnalité attachante de celui qui en est l’auteur, le narrateur et le personnage principal.

Triptyque, coll. « Policier » 25,95 $

Le dernier souffle est le plus lourd

CATHERINE LAFRANCE

Seconde enquête du personnage Michel Duquesne, Le dernier souffle est le plus lourd de CATHERINE LAFRANCE s’ouvre sur une tempête de neige historique et une heure de pointe ordinaire dans le métro de Montréal, théâtre d’un suicide qui retiendra l’attention du journaliste. Alors que le premier tome plaçait notre héros sur des espaces glacés moins lisses qu’il n’y paraissait, ce nouvel opus, enveloppé d’une blancheur anxiogène, explore les mondes intérieurs, ceux qui abritent les familles, les collègues et les secrets. Roman policier qui, grâce au talent de son autrice, ajoute de la profondeur et de l’humanité à une série déjà adoptée par le lectorat québécois et saluée par la critique, Le dernier souffle est le plus lourd se lit d’une traite, comme on plonge sous la surface pour en explorer la complexité cachée.

Druide, coll. « Reliefs » 29,95 $

La Colombe

IAN THOMAS SHAW

C’est une histoire qui commence par la mort cruelle d’un frêle garçon sous le regard de sa jeune sœur. Un roman sur les apparences trompeuses, les identités cachées au centre duquel émerge une photo mystérieuse qui ne quitte pas l’esprit de la courageuse Marie Boivin. Ainsi, lorsque cette dernière rencontre Marc Taragon à Chypre sous le prétexte d’une entrevue, c’est du passé de ce dernier, au cœur du Beyrouth troublé des années 70, que des personnages surgissent, créant un pont entre le passé et le présent, entre le Liban et le reste de l’histoire du Moyen-Orient. Traduit sous le titre La Colombe, le second roman de IAN THOMAS SHAW est un mélange parfait entre le roman historique, l’intrigue policière aux accents politiques et la fable d’un amour qui traverse le temps et les frontières.

Éditions David, coll. « Voix narratives » 26,95 $

La sainte paix

ANDRÉ MAROIS

Si le changement sourit à certains, d’autres font parfois l’inimaginable pour que les choses restent les mêmes, jour après jour. C’est ce désir intense – voire pathologique – de tranquillité qu’explore le prolifique et versatile ANDRÉ MAROIS dans La sainte paix, roman profondément psychologique et teinté d’un humour noir qui caractérise son œuvre. S’ouvrant sur une nouvelle qui chavire la vie paisible que mène Jacqueline aux abords tranquilles de la rivière Mastigouche, ce polar fait plonger son personnage central au cœur d’une suite d’événements dont il est à la fois l’instigateur et la victime. Enfilade troublante prenant pour témoin le mouvement nécessaire des saisons, l’action de ce livre d’André Marois met en valeur des personnages charismatiques qui font tout pour briser le sort mortel s’acharnant sur une région habituellement sans histoire. Une région au charme unique où l'on voudrait trouver la sainte paix…

Héliotrope, coll. « Noir » 24,95 $

Les détectives du vivant

RENATO RODRIGUEZ-LEFEBVRE

« Tout ce qui suivra est à prendre avec le plus grand sérieux qui soit, parce qu’il est déjà trop tard pour sortir des mains entraînées de la SDV : [...] je suis désolé, tu ne pourras pas retrouver tout à fait la vie normale dont jusqu’ici tu incarnais parfaitement le modèle avant de recevoir comme tant d’autres la lettre. » Qui sont ces détectives du vivant qui font soudain irruption dans la vie des personnages de ce roman, les dépouillant à la fois de leur identité et de leurs biens personnels, marquant ainsi un changement irrémédiable entre l’avant et l’après ? C’est ce mystère aux accents fortement littéraires qui fait imploser le quotidien banal de R., narrateur médusé par les ramifications tentaculaires de l’organisation spécialisée dans le terrorisme littéraire. À l’instar de R., on entre dans Les détectives du vivant, premier roman de RENATO RODRIGUEZ-LEFEBVRE, comme dans une énigme où chaque chapitre contribue à l’originalité inhérente de cette fiction policière singulière.

La Mèche 22,95 $

Jour encore, nuit à nouveau

TRISTAN SAULE

Ayant commencé sa carrière d’écrivain en utilisant son propre nom, soit celui de Grégoire Courtois, c’est sous le pseudonyme de TRISTAN SAULE que l’auteur publie le troisième tome de sa série « Chroniques de la place carrée ». Sous le titre Jour encore, nuit à nouveau, Saule explore, dans un huis clos névrosé, le thème de la phobie sociale. Incapable de sortir de chez lui depuis cette première période de confinement ayant pris fin en mai 2020, Loïc, également prisonnier de pensées envahissantes, scrute de manière obsessive la vie de quartier par la lunette inquiétante d’une carabine. Familier des histoires d’une sombre cruauté, qu’il sait mettre en relief par la sobriété et la froideur calculée de son écriture, Saule/Courtois réussit sans peine à captiver son lectorat.

Le Quartanier, coll. « Parallèle » 28,95 $

La signature rouillée

DAVID BEAUDOIN

Si vous êtes sensibles à l’attrait singulier des histoires mêlant savamment histoire de l’art, mystère et fantastique, vous trouverez certainement La signature rouillée de DAVID BEAUDOIN plus qu’intéressant ! Premier roman de l’auteur qui avait aussi, également chez Annika Parance Éditeur, publié un recueil de nouvelles sous le titre L’écueil des mondes, ce livre original entremêle polar et étrangeté, nous faisant voyager dans l’espace et le temps. De plus en plus obsédé par un tableau dans lequel il croit reconnaître sa grand-mère, Antoine G., renommé restaurateur d’œuvres d’art, peinera de plus en plus à distinguer visions hallucinatoires et réalité. Abordant également les thèmes de la recherche identitaire et du genre, ce livre habité par le voyage et l’art saura envoûter ceux qui s’y plongeront.

Annika Parance Éditeur, coll. « Coûte que coûte » 26 $

De vengeance

J.D. KURTNESS

« Ce fut d’abord de la chance: un hasard, une bonne réaction, un plaisir. Maintenant, c’est de la préparation : mentale, physique et matérielle. » Même si elle a tout sauf l’apparence d’une meurtrière, la narratrice du roman De vengeance en est une. C’est ce qu’elle se dit lorsqu’elle voit son reflet dans le miroir, malgré son visage aux airs de « meilleur alibi » : elle est une meurtrière depuis la sixième année. Depuis la noyade de celui qu’on appelait le « gros Fiset », cette mauvaise blague ayant bien mal tourné… Car même involontaire, l’événement a marqué, dans sa vie, le début de quelque chose qui ne se termine pas… Premier roman triplement primé de l’écrivaine d’origine innue J.D. KURTNESS, De vengeance pose, avec froideur et humour, de pertinentes questions sur l’impunité et le sens de la vie humaine.

L’instant même, coll. « poche » 14,95 $

Polyphagie

VÉRONIQUE DROUIN

Brillante étudiante du bouillant et impulsif chef cuisinier Hubert Maillard, Romane, en apparence parfaite, cache pourtant de nombreux secrets que même ses plus proches amis ignorent. Lorsqu’elle se réveille nue et couverte de sang dans un sous-sol inconnu après une soirée dans un bar avec ses collègues de classe, son premier réflexe reste de gérer la situation seule comme elle l’a toujours fait. Alors que les éléments angoissants et inexplicables s’accumulent, Romane réalise que cette soirée marque le début d’une descente qu’elle aura de plus en plus de difficultés à dissimuler aux regards, malgré sa capacité indéniable à manipuler les apparences. Polyphagie, second roman de VÉRONIQUE DROUIN, en plus d’être puissamment féministe, traite avec intelligence et originalité du grave problème de grossophobie qui existe encore dans la société, avec une plume audacieuse nourrie par la fascination.

Hurlantes éditrices, coll. « Fictions » 29,95 $

Secrets boréals

ANNA RAYMONDE GAZAILLE

Il y a d’abord Brigit, femme solitaire et secrète installée dans sa maison aux confins de la forêt boréale. Soucieuse de ne pas attirer l’attention, car les rumeurs vont plus vite que la brise dans un petit village comme le sien, elle craint de ressusciter ses propres morts lorsqu’elle découvre le corps de la jeune Josiane Rondeau au pied d’un ravin à proximité de chez elle. Puis, il y a Dana qui, à l’autre bout du monde, tente d’aider les femmes et les enfants qu’elle côtoie, mission qui soulève le mécontentement et la violence de ceux qui maintiennent le règne de l’asservissement. Pour ces deux femmes, le poids du passé est impossible à ignorer et le danger du présent devient de plus en plus concret. Quatrième roman de l’écrivaine ANNA RAYMONDE GAZAILLE, récipiendaire du prix Saint-Pacôme du roman policier 2022, Secrets boréals scelle le destin de deux femmes que le courage pousse à affronter ce qu’elles ont longtemps fui.

Leméac 28,95 $

Série éliminatoire 

OLIVIER CHALLET

Existe-t-il un titre plus québécois que Série éliminatoire ? Premier roman policier offert par l’auteur OLIVIER CHALLET à un public adulte, cette œuvre trace une nouvelle veine littéraire pour cet écrivain ayant plusieurs romans jeunesse à son actif. S’attaquant ici à une histoire de meurtres en série qui nous transportera de Montréal jusqu’en Gaspésie, Olivier Challet introduit également au panthéon du polar un personnage complexe, le lieutenant-détective Jack Barral. Loin d’incarner l’image du héros inébranlable, le policier affronte les humeurs éprouvantes d’un janvier glacial comme il navigue celles qui secouent sa vie de couple et de famille. Enlevant, inquiétant et prometteur, Série éliminatoire a toutes les qualités de l’accrolivre classique qui nous fait espérer une récidive.

Boréal, coll. « Boréal Noir » 32,95 $

La promesse du chasseur

PAMELA KORGEMAGI

Superbement traduit de l’anglais par l’écrivaine Gabrielle Filteau-Chiba, La promesse du chasseur de la primo-romancière PAMELA KORGEMAGI s’amorce de manière étonnante auprès d’une famille de cougars, abordant ainsi de façon judicieuse les points de vue du prédateur et de la proie. On y fait ainsi connaissance avec La Fauve, cougar tour à tour mère, guerrière, chaton et chasseresse, et du petit Joseph, fils impétueux du forgeron August, lequel s’habitue doucement à élever ce fils sans mère. Attiré par la forêt comme un insecte vers une flamme, le jeune garçon éprouve vite la force de la légende, celle de la Créature dont les exploits hantent les esprits et alimentent les cauchemars. Traitant les personnages humains et animaux sur un pied d’égalité du point de vue narratif, Pamela Korgemagi nous offre un roman où rôde le danger et coule le sang : un monde où la chasse ne s’arrête jamais.

Éditions XYZ, coll. « Devenirs » 32,95 $

Les jours sang

ÉRIC DE BELLEVAL

Si l’on considère parfois la vengeance douce au cœur, on sait malgré tout que la colère reste mauvaise conseillère. Un adage oublié par les personnages du roman Les jours sang, quatrième livre de l’auteur ÉRIC DE BELLEVAL. Désemparés devant la mort de leur chef, Marie-Jo, Wally et Milou, un trio de petits truands, décident de faire payer celui qu’ils considèrent comme responsable de sa mort. Mais les plans ne se déroulent pas toujours comme prévu, surtout quand les émotions mènent le bal. Descente aux enfers qui donne à la lecture son rythme effréné, Les jours sang est aussi, à travers le personnage du sergent- détective Brisebois, un roman qui questionne les notions classiques de bien et de mal par le biais de la justice.

Les Éditions Sémaphore 26,95 $

Les ananas de la colère

CATHON

Véritable bijou d’humour et de fantaisie, le roman graphique Les ananas de la colère explore le thème de la vengeance avec une originalité et une légèreté de ton qui en font une œuvre accessible pour un très large public. Grande amatrice de la série de romans policiers mettant en vedette l’astucieuse Shirley McSnuffles, Marie-Pomme Plourde, serveuse au bar l’Ananas d’or du quartier hawaïen de Trois-Rivières, décide d’examiner d’un peu plus près la mort subite de sa voisine Bonnie Lavallée, championne incontestée de limbo. Il n’en faudra pas plus pour entraîner une série d’événements qui mettront en lumière les ressources, le sens de l’initiative et le talent de déduction de la détective en herbe. Première œuvre de CATHON, dans laquelle elle signe à la fois le texte et les illustrations, Les ananas de la colère est un irrésistible plaisir de lecture à partager sans restriction !

Éditions Pow Pow 24,95 $

L’affaire Delorme

MICHEL VIAU

Inspirée par une histoire vraie qui a fortement marqué le monde judiciaire québécois, L’affaire Delorme réunit avec brio les talents de l’illustrateur GRÉGOIRE MABIT et du scénariste et historien de la bande dessinée MICHEL VIAU. Relatant les multiples rebondissements qui ont finalement conduit à l’acquittement de l’excentrique abbé Adélard Delorme pour le meurtre de son demi- frère Raoul, ce roman graphique met en lumière les irrégularités qui ont grandement influencé l’opinion publique et l’issue finale de cette affaire. Relations familiales troubles, manipulation des médias, personnalité singulière du suspect principal: tous les ingrédients sont là pour inscrire L’affaire Delorme dans la lignée actuelle extrêmement populaire du documentaire judiciaire. Une pertinence intemporelle que les créateurs de sa version graphique mettent en relief dans un traitement classique irréprochable.

Glénat Québec, 26,95 $

Balboa

YANN JOSEPH

D’entrée de jeu, la page couverture de Balboa, premier et seul roman graphique actuellement publié par l’auteur guyanais YANN JOSEPH, semble annoncer un voyage hallucinatoire dont le style visuel audacieux aux accents fantasmagoriques laisse peu de place à la clarté du jour. Hantées par une drogue en aérosol appelée « god » dont les adeptes croissent sans cesse, les rues de Balboa sont le repaire des surfeurs, des fêtards et des magouilleurs sans scrupules. Désespérée par la disparition de son chien Mookie, Cruz, accompagnée de son revendeur Malcolm, fera face aux êtres les plus vils et dangereux qu’elle ait jamais rencontrés. Des pages sombres et violentes à l’atmosphère explosive, qui rassemblent avec brio les ingrédients essentiels à tout bon roman noir. À lire en retenant son souffle…

Front Froid 24 $

Les jumeaux Montaigu, la musique du diable

NATHAN PAGE, DREW SHANNON

De retour pour de nouvelles aventures, Al et Pete, mieux connus sous le nom des jumeaux Montaigu, réussissent à convaincre le sympathique propriétaire du magasin de disques de Port-Hurlus de laisser leur groupe, Les Bony Fingers, se produire devant sa jeune clientèle. Mais des événements bien plus bouleversants se profilent à l’horizon… Alors que le père des jumeaux est convoqué par l’inquiétante Faculté, le populaire musicien Gideon Drake fait une arrivée remarquée dans la petite ville, charmant rapidement le sensible Pete… Un événement inattendu qui n’est pas pour plaire à l’impulsif Al, préoccupé par le charme maléfique que semble exercer une chanson de la rock star sur ceux qui l’écoutent. Faisant directement suite aux événements relatés dans le premier tome de la série, Les jumeaux Montaigu, la musique du diable, roman graphique de NATHAN PAGE et DREW SHANNON, n’est pas sans rappeler une version plus mature, actualisée (et visuellement aboutie) des aventures de Scooby-Doo. Sans chien. Et avec une touche de vraie magie !

La Pastèque 32,95 $