Sports et plein air

Lire, c’est du sport! Non, mais pensez-y, qui oserait s’attaquer aux Mémoires de Saint-Simon sans un entraînement extrême? Et lire Hubert Aquin sans préparation, c’est comme courir un marathon sans avoir préalablement participé à quelques demis. Soyons raisonnables un peu et passons au prochain épisode… De mon côté à 14 ans, alors que mon professeur […]

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Lire, c’est du sport! Non, mais pensez-y, qui oserait s’attaquer aux Mémoires de Saint-Simon sans un entraînement extrême? Et lire Hubert Aquin sans préparation, c’est comme courir un marathon sans avoir préalablement participé à quelques demis. Soyons raisonnables un peu et passons au prochain épisode… De mon côté à 14 ans, alors que mon professeur nous imposait la lecture de La Terre paternelle de Patrice Lacombe ou encore La symphonie pastorale d’André Gide, je dévorais la nuit la biographie de mon idole Guy Lafleur, qui reprenait toute sa superbe sous la plume de Georges-Hébert Germain dans L’Ombre et la Lumière. C’était ma vraie soirée du hockey.

Dans les faits, la littérature sportive se compare au triathlon et se divise en trois catégories : les guides pratiques, les récits biographiques et les fictions. Cet été, je vous convie tous à un triathlon de lecture sportive. Troquer le temps de quelques jours Bonheur d’occasion ou L’Énigme du retour pour une lecture qui fait suer!

Dans ce numéro