Société de consommation

La philosophe Hannah Arendt notait dans les années 1960 que ce n’est pas la destruction du monde que craint un tel système économique, mais sa conservation. Celle-ci signerait son arrêt de mort, et c’est peut-être ce qui explique que l’on imagine plus facilement la fin du monde que la fin du capitalisme. La plupart des […]

Partager

La philosophe Hannah Arendt notait dans les années 1960 que ce n’est pas la destruction du monde que craint un tel système économique, mais sa conservation. Celle-ci signerait son arrêt de mort, et c’est peut-être ce qui explique que l’on imagine plus facilement la fin du monde que la fin du capitalisme. La plupart des livres publiés aujourd’hui pour s’alarmer de la crise écologique partent du constat que la pollution dont nous pâtissons maintenant a été largement produite depuis 1945, donc avec l’essor de la société de consommation. Et plusieurs de ces essais estiment en conséquence que le remède de tels maux ne saurait faire l’économie de la décroissance. C’est un ambitieux projet, dont on conçoit mal ce qu’il signifie concrètement, sinon un exécrable ascétisme. Et pourtant, chaque jour qui passe apporte de nouvelles preuves qui plaident en sa faveur.

Réfléchissez à cet enjeu grâce aux livres des éditeurs québécois et franco-canadiens présentés dans ce numéro!

Dans ce numéro