Ville féministe. Notes de terrain

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Pendant des siècles, les femmes étaient promises à l’espace privé, alors que les hommes pouvaient jouir de l’espace public. Ainsi, les inégalités entre les genres se répercutaient jusque dans l’environnement urbain, comme le démontre l’ouvrage Ville féministe. Notes de terrain. Traduit de l’anglais vers le français par la Québécoise Arianne Des Rochers, le livre de la géographe féministe canadienne LESLIE KERN pose une question lourde de sens : à qui appartient la ville ? Certainement pas aux femmes, qui y sont sans cesse victimes de violences. Il existe pourtant, selon l’autrice, divers moyens de rendre nos cités plus féministes. En partageant son expérience de citadine en tant qu’enfant, adolescente, adulte et mère de famille, elle multiplie les propositions en se basant sur des travaux de géographes féministes et des théories d’urbanisme, sans se priver de références à la culture pop.