Une maudite belle histoire. Les premières années d’Unibroue

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Pour beaucoup de Québécois, Unibroue est synonyme de première dégustation d’une bière qui ne provient pas d’une grande brasserie industrielle. En effet, jusqu’à l’arrivée d’André Dion, fondateur d’Unibroue, le marché brassicole d’ici était contrôlé par les géants comme Molson et Labatt. Progressivement, avec des produits tels que la Blanche de Chambly, la Fin du monde et la Maudite, les amateurs d’ici se sont initiés à un nouvel art de boire la bière, ce qui a pavé la voie à toute une myriade de microbrasseurs. Dans Une maudite belle histoire. Les premières années d’Unibroue, aux Éditions de l’Homme, Pierre Paquin, qui fut vice-président de la compagnie, raconte comment la petite brasserie de Chambly est devenue un joueur majeur de l’industrie, jusqu’à sa vente à des intérêts ontariens en 2003. Le livre est enrichi des témoignages d’André Dion et de l’artiste Robert Charlebois, qui fut l’un des acteurs important de cette saga. L’histoire d’Unibroue, c’est l’aventure d’une première gorgée de bière qui aura, à terme, révolutionné le marché du houblon en terre d’Amérique.