Quand l’Histoire sert à faire la guerre

Partager

Plusieurs conflits planétaires contemporains, et même actuels, ont vu des hommes d’État décider d’une manière opportuniste d’écrire l’Histoire, justifiant ainsi des décisions politiques responsables de mouvements de population, d’inutiles destructions d’espaces civils ou de la mort pourtant évitable d’innombrables victimes. Sous la direction de BENJAMIN DERUELLE, le collectif Quand l’Histoire sert à faire la guerre pose ce grave constat, celui qui tente de substituer à la connaissance des événements basée sur des faits sa cousine germaine qui lui ressemble tant : la mémoire. Confusion ou manipulation ?, peut-on se demander  ; mais l’une et l’autre, selon les auteurs et autrices de ce collectif, aggravent sans contredit les tensions sociales et politiques déjà préoccupantes qui tissent la dynamique fragilisée de notre monde. Aussi, les essais inclus dans cet ouvrage proposent, à la lumière de cette problématique, « un cheminement rétrospectif à travers certaines de ces instrumentalisations de l’Histoire qui président à la transition de l’état de paix à l’état de guerre ».