Et si la révolution verte tant attendue se conjuguait au féminin ? Et si ce dont la planète avait besoin depuis des siècles était une série de contre-pouvoirs basés sur le féminisme et la jeunesse, afin d’éviter le point de non-retour ? Pendant que la situation environnementale est plus critique que jamais et que la majorité des gouvernements du monde prennent des mesures aux conséquences tout au plus mineures, la professeure agrégée de philosophie LAURENCE HANSEN-LØVE lance un pavé dans la mare avec Planète en ébullition. Celle à qui l’on doit plusieurs titres, dont Oublier le bien, nommer le mal : une expérience morale paradoxale, fait dialoguer les idées de Spinoza, Arendt, Stengers, Lévi-Strauss et Jonas, en s’intéressant à l’écoféminisme, à l’animalisme et à l’écologie profonde qui se rencontrent au carrefour d’une révolution attendue d’innombrables personnes souffrant d’écoanxiété et quantité de personnes militant pour l’écologie et le climat.