Nous sommes un continent. Correspondance mestiza

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Lire une correspondance nous place au cœur d’un échange et d’un processus intellectuel qui implique autant les vertus de l’amitié que celles qui émergent d’une recherche commune. Dans les mots de Karine Rosso : « Échanger sous forme de lettres construit aussi “this bridge we call home”, car la correspondance suppose une interrelation ou, comme le dirait [Gloria] Anzaldua, une interconnexion entre les êtres. » Paru sous le titre Nous sommes un continent. Correspondance mestiza, les lettres croisées de NICHOLAS DAWSON et KARINE ROSSO abordent l’existence de ce « récit diasporique qui habite la littérature québécoise » et nous invite, avec rigueur et passion, à en prendre acte. À l’instar des auteurs et autrices cités tels que Gloria Escomel, Flavia Garcia, Sergio Kokis et Mauricio Segura, l’œuvre mouvante de Karine Rosso et Nicholas Dawson nous appelle à reconnaître la contribution de la culture latino-américaine dans la construction de notre imaginaire.