mélamine méduse

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La mélamine est une source d’inspiration insoupçonnée. Si pour quantité d’individus, le matériau rappelle une époque, un bon goût relatif, des meubles tirés de notre passé ou des armoires qu’on ne voudrait jamais plus revoir, même pas en photos, pour JONATHAN ROY, c’est le symbole de notre consommation. En publiant son troisième recueil, intitulé mélamine méduse, l’écrivain s’attaque au désastre écologique qui nous attend dans le détour, offre une réflexion critique sur notre société construite sur les fondations de la production et de l’achat, et décortique les artifices qui remplissent nos vides intérieurs. Sa poésie lui sert de fer de lance pour nous faire voir le monde autrement, nous mettre sous le nez certains de nos travers et faire disparaître nos œillères. N’hésitant pas à utiliser une multitude d’exemples tirés de la culture populaire et des mythes immémoriaux, Jonathan Roy met au banc des accusés notre rapport à l’image, nos égos démesurés et notre désir incessant de rentabilité pour démontrer tous les torts qu’ils ont causés à la nature et au bien-être collectif.