Mauvaise herbe

Partager

« Le pissenlit: la mauvaise herbe par excellence, connue de tous et ennemi juré de la pelouse, il n’en demeure pas moins une fleur que l’on doit reconnaître pour sa ténacité et sa capacité d’adaptation. » Figurant en exergue de Mauvaise herbe, premier roman de GUILLAUME B. DUCHESNE, cet extrait de l’encyclopédie en ligne Fleurs sauvages du Québec exprime parfaitement la résilience dont fait preuve le narrateur de cette fiction à l’humour audacieux débordant d’autodérision. Préposé aux bénéficiaires, Marco a cumulé les petits boulots foireux et les expériences mitigées avant d’échouer dans des établissements de soins qui abusent sans vergogne de son diplôme fraîchement acquis. Mais à l’image du persistant pissenlit, et loin de se considérer comme un émule de Mère Teresa, le tenace Marco s’obstinera dans sa course effrénée au royaume des sondes urinaires, au risque d’y diluer toutes ses ressources de compassion.