Il n’est pas toujours simple de comprendre ce qu’est le syndrome prémenstruel extrême, aussi appelé trouble dysphorique prémenstruel, et encore moins de le diagnostiquer. Loin des crampes menstruelles qui requièrent une simple bouillotte et de deux acétaminophènes, ce syndrome peut être débilitant, autant sur le plan physique que mental. C’est à la suite de ce constat que Sarah Rodrigue s’est lancée dans l’écriture de Maudites hormones, publié aux éditions Les Malins. Mélangeant tranches de vie et conseils pratiques, l’autrice nous transporte dans sa réalité, de l’adolescence à l’hystérectomie, en passant par la maternité et toutes les complications causées par ce trouble. Les effets des hormones souvent hors de contrôle, constituent un sujet peu abordé ou pas pris au sérieux, voire même tabou. Sarah Rodrigue se fait un devoir d’en parler ouvertement et sans jugement. Celles qui vivent avec le trouble dysphorique prémenstruel ou qui souffrent d’endométriose y trouveront des conseils d’amie et de professionnels, ainsi qu’une multitude de pistes pour mieux vivre avec ces « maudites hormones ».