Maisons fauves

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Arrivée au début de la trentaine, Macha Greenberg, la narratrice de Maisons fauves, revisite les maisons habitées durant son enfance et son adolescence. Ce parcours mémoriel transporte le lecteur de Kinshasa à Brazzaville en passant par Paris et Orléans. Réalisatrice de plusieurs courts-métrages et illustratrice du roman graphique La demoiselle en blanc (2016), Éléonore Goldberg s’inspire de son propre parcours pour raconter la vie d’expatriée de Macha. On suit la jeune fille de son enfance africaine à la rudesse du retour en France, où elle prend conscience de la curiosité fragile qu’elle suscite, du regard et de la parole souvent sans pitié des enfants qui l’entourent. Fragments de mémoire, cette première œuvre de fiction de Goldberg est un roman d’apprentissage qui ne nous épargne pas les moments plus acides du récit doux-amer de cette vie familiale, traitant des thèmes de la pauvreté, du racisme, de l’identité et de l’anorexie avec une remarquable et épidermique sensibilité.