Les Foley

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Nous le savons maintenant : ce sont plusieurs centaines de milliers d’Irlandais qui ont quitté leur pays pour rejoindre le Canada entre 1815 et 1870. Et lorsqu’ANNIE-CLAUDE THÉRIAULT nous ouvre la porte de l’humble maison des Foley, nous sommes en 1847. La famine sévit cruellement sur l’Irlande depuis deux ans, causée par une maladie de la pomme de terre, le « mildiou », qui n’épargnera pas la terre de cette famille anti-impérialiste. Faisant le récit d’un exil fictif, mais vraisemblable, de Cobh en Irlande en passant par Pokeshaw, Black Rock, Inkerman, Caraquet et enfin Miscou, au Nouveau Brunswick, Les Foley, deuxième roman de l’auteure, trace le périple d’une œuvre chorale soutenue par des voix de femmes. Voix doublées de poésie et riches de l’écriture organique de Thériault, une écriture chargée de lumière, de paroles et de regards posés.