« Tout ce qui suivra est à prendre avec le plus grand sérieux qui soit, parce qu’il est déjà trop tard pour sortir des mains entraînées de la SDV : […] je suis désolé, tu ne pourras pas retrouver tout à fait la vie normale dont jusqu’ici tu incarnais parfaitement le modèle avant de recevoir comme tant d’autres la lettre. » Qui sont ces détectives du vivant qui font soudain irruption dans la vie des personnages de ce roman, les dépouillant à la fois de leur identité et de leurs biens personnels, marquant ainsi un changement irrémédiable entre l’avant et l’après ? C’est ce mystère aux accents fortement littéraires qui fait imploser le quotidien banal de R., narrateur médusé par les ramifications tentaculaires de l’organisation spécialisée dans le terrorisme littéraire. À l’instar de R., on entre dans Les détectives du vivant, premier roman de RENATO RODRIGUEZ-LEFEBVRE, comme dans une énigme où chaque chapitre contribue à l’originalité inhérente de cette fiction policière singulière.