Le marcassin envolé

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Vivre le deuil d’un enfant nous place devant un événement qui n’a rien de naturel. En donnant naissance au petit Paul, TYPHAINE LECLERC ne pouvait s’imaginer qu’elle vivrait seulement quatre semaines de bonheur avec son fils. C’est l’éclatement de cette bulle de félicité qu’elle raconte dans son premier livre, Le marcassin envolé, récit qui emprunte un peu sa forme au journal de création, avec de courtes entrées qui s’échelonnent de 2014 à 2020. Publiant initialement sous la forme d’un blogue, l’autrice a retravaillé les textes afin de les rendre plus accessibles, mais aussi pour en faire une œuvre porteuse de poésie. Pourtant, au-delà du style, ce sont les méandres de son cœur et de ses souvenirs que l’autrice explore devant nous, avec beaucoup d’honnêteté et d’émotion. Un voyage qui emprunte sans pitié tous les petits sentiers intimes de sa vie et n’évite pas les remises en question sur la trajectoire de sa vie de fille, de femme et de mère.