La poussière nous cerne parce qu’elle nous ressemble

Partager

Alors qu’elle a déjà offert ses créations et textes dans des revues, des fanzines ou sous forme de performances événementielles, la poète et critique VIRGINIE FAUVE publie un premier recueil chez Le lézard amoureux sous un titre évocateur et sans équivoque, La poussière nous cerne parce qu’elle nous ressemble. Dans une poésie incarnée qui nomme davantage qu’elle ne contemple, les vers de Virginie Fauve affrontent les nuits, ne cherchant ni l’absolution chez l’autre ni la justification du choix des désordres. D’une transparence ardente (« je pourrais scinder la séquence/mais ce serait m’absoudre/des fautes que j’ai commises »), la poétesse nourrit ses mots de résistances, de voyages, illumine le « sous-texte liminal » pour que plus rien ne flotte dans l’espace flou du non-dit. Un recueil de voix revendiquée, d’une parole vivante, courageuse… Et qui se suffit à elle-même.