La musique déréglée du monde

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« Je voulais offrir mon lapin blanc et idiot aux enfants des rues de notre pays blessé et plein de trous, mais Papy a refusé. Il m’a dit que c’est un totem qui nous protégeait contre les maladies et les tatatata des kalachs. » Obsédé par les kangourous et les ours blancs, l’attendrissant Sol, soucieux des jardins de têtes bien cultivés, vit au creux du maquis avec son papy, son âne et son lapin blanc. Futur Picasso ou futur poète, le garçon nous offre sa fantaisie et son regard candide, fenêtres narratives du roman, pour tromper les horreurs de la guerre. Une inventivité qui lui sera nécessaire lorsque ses repères immédiats disparaîtront. Quatrième roman du poète, romancier et chroniqueur KARIM AKOUCHE, La musique déréglée du monde invente un langage de survie qui voyage sur les