La mort de Roi

Partager

Dans son premier roman La mort de Roi, d’une belle verdeur cynique, Gabrielle Lisa Collard, collaboratrice à Urbania, Clin d’œil, Elle Québec et Châtelaine, parle de la naissance d’un monstre. Sortant des sentiers battus, elle nous offre l’histoire d’une sociopathe « petite grosse de cinq pieds quatre ». En apparence, tout semble aller dans la vie de cette jeune femme vivant avec son chum et son chien Roi. Mais à la mort de son animal s’enclenche des courts-circuits de haine dans son cerveau déjà malade. Il faut dire que dès son enfance, « ça criait très fort dans [sa] tête ». Sa sœur Gi, qui l’a toujours protégée et lui voue une loyauté sans faille, ne suffit pas à la retenir. Des gestes tragiques seront perpétrés. Nous comprenons petit à petit que les multiples carences affectives de sa jeunesse, jointes à son désir étrange d’entrer par effraction chez les gens, l’entraineront sur une pente macabre.