Parfois, la grandeur des espaces nous permet d’exprimer un amour sans compromis. Sans fenêtre pour encadrer ce qu’il est permis d’espérer, La grande maison en bardeaux rouges qui grince la nuit traduit en poésie ce qu’un lieu porte de racines et de souvenirs pour LUC-ANTOINE CHIASSON. À travers les deuils, l’effritement de la mémoire, le bardeau à changer et le plancher centenaire, le poète nomme les séparations nécessaires, la distance à franchir pour retrouver la mer, mais, surtout, tout ce que les lieux portent d’images, de gestes et de mots échangés devant un coucher de soleil.