La crise d’octobre. 50 ans après

Partager

La fin des années 1960 a été marquée par de nombreuses révolutions sociales un peu partout en Occident. La France a connu son mai 68 et, au Québec, c’est le mois d’octobre 1970 qui est marqué au fer rouge dans la mémoire collective. Cinquante ans après les derniers attentats attribués au Front de libération du Québec (FLQ), les enlèvements du ministre Pierre Laporte et de l’attaché commercial James Cross et la promulgation de la Loi sur les mesures de guerre, l’écrivain et cinéaste Jules Falardeau jette un regard neuf sur les événements. Dans La crise d’octobre. 50 ans après, aux éditions du Journal de Montréal, il donne la parole à différents intervenants de première main dans le conflit. Ce sont à la fois des policiers, des politiciens, des journalistes, des felquistes et certains de leurs sympathisants qui viennent raconter leur version d’Octobre. L’ouvrage est destiné au grand public et a été salué par de nombreux journalistes pour ses qualités de synthèse et pour l’éclairage très précis qu’il apporte. Le livre a aussi le mérite de raconter l’après-crise, où l’on voit ce qui est advenu de ses principaux acteurs après les procès, notamment en ce qui a trait à l’exil de certains felquistes et les combats pour la justice sociale qu’ils ont menés, de manière pacifique, au cours des décennies qui ont suivi.