Véganisme ou « omnivorisme » ? Y a-t-il un régime mieux qu’un autre lorsqu’il est question d’éthique, de santé et d’environnement ? Est-ce que l’« omniculture » artisanale et responsable pourrait coexister avec le végétalisme intégral ? Ces questions sont en quelque sorte les prémisses de la correspondance épistolaire entre celui qu’on surnomme « l’artisan fermier », DOMINIC LAMONTAGNE, et le militant végane et antispéciste JEAN-FRANÇOIS DUBÉ. Dans l’essai La chèvre et le chou, les deux protagonistes aux vues diamétralement opposées tentent chacun leur tour d’exposer avec beaucoup de passion les arguments, appuyés par de nombreuses études, en faveur de leur pratique respective. Est-ce qu’intensifier l’agriculture pour répondre à l’augmentation du véganisme est une solution viable ? Est-ce qu’après tout le capitalisme ne serait-il pas le véritable problème ? Toutes ces questions donnent matière à réflexion.