Hiver nucléaire

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Neuf ans après la catastrophe nucléaire survenue à la centrale Gentilly-3, Montréal est complètement ensevelie sous des mètres de neige radioactive. Puisque c’est désormais l’hiver à l’année dans ce monde post-apocalyptique, les gens ont développé des moyens de survie. Flavie, par exemple, l’héroïne de l’Hiver nucléaire, de la bédéiste Cab (Caroline Breault), est devenue livreuse de bagels en motoneige. Dans le troisième et dernier tome de la série, publiée chez Front froid, Flavie, dont la situation amoureuse s’est stabilisée, tente de comprendre les raisons de l’hiver perpétuel en compagnie d’un ancien professeur de météorologie. Le lecteur qui s’aventure dans ce monde empreint d’humour et de parodie, qui peut rappeler le travail de l’américain Matt Groening, découvrira une somme de personnages hirsutes qui évoluent dans les quartiers bien connus de la métropole, tels « Hochelag’ » et le Mile end, mais dans une version transfigurée par les aléas de la catastrophe environnementale.