Histoire d’une vie trop courte. Une battante au pays de Lou Gehrig

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Au registre des horreurs liées à la maladie, celles relatives à la maladie de Lou Gehrig occupent une place toute particulière, au sommet de la hiérarchie. La sclérose latérale amyotrophique est cette maladie neurodégénérative où le patient perd, les unes après les autres, toutes ses facultés motrices, jusqu’à la mort. La seule chose qui demeure intacte au fil du développement de la maladie est la conscience, d’où l’analogie souvent entendue d’être « enfermé dans son corps ». Histoire d’une vie trop courte. Une battante au pays de Lou Gehrig, aux Éditions La Presse, raconte l’histoire d’un couple que la vie avait séparé, mais qui a été réuni par le diagnostic qui a poussé la femme à revenir prêter main-forte à son ex-conjoint. L’ouvrage est surtout un témoignage, co-écrit par Marie-Josée Duquette et son amie la journaliste Michèle Ouimet, sur les conditions de vie d’un proche aidant devant une maladie qui n’offre aucun répit et encore moins d’espoir. Le livre est brutal, comme l’est cette maladie, mais il y a fort à parier que cette expérience aux portes de l’enfer saura émouvoir et faire grandir ceux qui s’y aventureront.