Entre les murs, des voix

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« Je suis la doctorante passant ses journées dans un bureau sans fenêtre. Je lis et j’écris au quatrième étage d’un édifice universitaire. » Quatre murs. Réalité inébranlable souvent nommée par l’autrice GABRIELLE GIASSON-DULUDE dans son livre Entre les murs, des voix. Nécessaires à circonscrire l’espace où se retrouvent les étudiants, les quatre murs, la grisaille et le béton s’opposent par leur immuabilité à la recherche intellectuelle, à la mobilité et à la flexibilité qu’exige l’exercice de la pensée et de la voix. Au cœur de cette dichotomie, pourtant, la fine écriture de l’autrice se déploie, libre, elle, de franchir les murs par les mots.