Catherine Petit a tout de suite été inspirée par l’idée de l’autrice. « Les questions environnementales me touchent. Je suis écoanxieuse et j’essaie d’avoir la plus petite empreinte écologique possible. Je trouvais le thème porteur. »
Cela dit, elle estimait au premier regard que le texte aurait pu être élagué à quelques endroits. « Je pensais qu’on pourrait illustrer certains passages, mais en lisant plus tard le texte à voix haute à mes enfants, j’ai compris que chaque mot avait sa raison d’être et qu’il ne fallait pas couper. J’ai décidé de plonger ! »
Le duo a relevé le défi de traiter d’un sujet sensible sans rebuter le lectorat. « Si je parle aux enfants de pollution, il faut que j’amène une lueur d’espoir », dit Émilie. « Le fait que ça ne va pas bien sur Terre et qu’ils n’ont pas le pouvoir de tout changer, ça peut être angoissant. Ça me semblait nécessaire que le livre ne soit pas trop sombre. »
Émilie Demers a été ravie du choix d’illustratrice pour son œuvre. « L’éditeur a vu juste en choisissant le style de Catherine pour cette histoire. C’est un vrai coup de cœur ! »
Catherine Petit a choisi d’amener la couleur progressivement au fil des pages afin d’illustrer l’amélioration de la situation. Au début, les images sont presque toutes en noir et blanc, puis les couleurs s’ajoutent à mesure que le garçon dépollue l’eau de la Seine. Un souffle d’espoir !