Le devenir-femme des historiens de l’art

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Comment devient-on femme selon les arts visuels ? Quels liens peut-on tisser entre l’histoire de l’art et les fantasmes couchés sur toile de certains artistes ? Ce ne sont là que quelques-unes des questions auxquelles tente de répondre KATRIE CHAGNON – professeure associée à l’Université du Québec à Montréal et à l’Université Laval, rédactrice en chef du magazine culturel Spirale, chercheuse, conservatrice et commissaire d’exposition – dans son livre Le devenir-femme des historiens de l’art. S’appuyant sur les travaux de la philosophe française Sarah Kofman, l’autrice québécoise examine les oeuvres de deux historiens théoriciens de l’art, le Français Georges Didi- Huberman et l’Américain Michael Fried, afin d’en révéler les mécanismes historiques, sociaux, politiques, philosophiques et psychanalytiques. Son étude de cas approfondie lui permet de mettre en lumière des systèmes fantasmatiques et les positions hystériques, fétichistes, mélancoliques et paranoïaques des deux théoriciens.