En  route vers nowhere

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Ça commence par une histoire de « slush » qui gèle le cerveau. Enfin, c’est le fait marquant de la première rencontre entre Sara et Sébastien sur un terrain de camping en 1996. Quelques années plus tard, c’est la suite de cette histoire d’amitié rayonnante mais ambiguë que l’on finit par suivre sur deux temps, avec, en alternance, des chapitres se déroulant à quelques années d’intervalle. Une trame racontant leur relation pleine de non-dits durant les dernières années du secondaire et l’autre raconte l’escapade aux multiples étapes qu’ils font en 2007 au volant de la sémillante Lucette. Une mise en parallèle qui nous fait mesurer à quel point : 1. Nos héros sont malchanceux niveau synchronicité et 2. Que les choses les plus simples sont parfois les plus difficiles à avouer, surtout à un ami. C’est un scénario digne d’une savoureuse comédie romantique que nous sert Sophie Laurin dans En  route vers nowhere, premier roman de premier road-trip entre amis qui nous fait rapidement dire : « Hum… Entre amis ? Vraiment ? ».