À train perdu

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Il pleuvait des oiseaux, roman huit fois lauréat d’importantes récompenses dont le Prix des cinq continents de la Francophonie 2011 et récemment adapté au cinéma, fut un point tournant dans le parcours de JOCELYNE SAUCIER. Huit ans plus tard, elle publie À train perdu, fiction aux allures d’enquête abordant à nouveau des thèmes chers à l’autrice : la vieillesse et l’amitié. Au terme d’une recherche minutieuse menée durant quatre ans afin de retrouver la trace d’une certaine Gladys Comeau, le narrateur, un homme de Senneterre (localité située en Abitibi, une région du nord-ouest du Québec), déroule le fil des conversations menées avec des proches et moins proches de la disparue. Afin de comprendre comment « la femme de Swastika », ville où celle-ci résidait, a pu se volatiliser, laissant derrière sa fille Lisana, dépressive et suicidaire multirécidiviste, la voix masculine, posée et tenace du roman refait avec nous, pas à pas, le récit de tous les liens tranquilles qui mènent, malgré eux, à la vérité.